Monologue [Pv Lysa Brise'Rêve / Elianah / Léo, Moyen]

Cette journée était d'un ennui... Le ciel bleu ne semblait pas se rendre compte d'à quel point il pouvait me taper sur les nerfs. Il rendait les pages blanches de mon livre éblouissantes, me donnant presque mal au crâne. Le vent de mer chargé en iode faisait frémir les feuilles fragiles aux teintes rousses qui menaçaient de tomber à tout instant. Il m'arrivait de les chasser de mon bouquin ou de mes cheveux. Elles se plaisaient à troubler ma lecture, ce qui suffisait déjà à m'énerver au plus haut point. Mais bon, je dois dire que le vieux marronnier sous lequel je m'étais assis était parfait pour ce que je faisais.

J'habitais dans le centre ville. J'avais donc l'occasion de voir beaucoup de monde passer de là où j'étais. J'aimais bien ça. Observer les gens qui passe entre deux paragraphes, quand je décrochais un peu. Les voir se poser des questions sur le drôle de type avec des lunettes un peu grandes et coiffé n'importe comment qui les toisait. Ou peut-être se posaient-ils des questions sur la Gardevoir en train de fredonner où l'Absol qui dormait tranquillement sur le muret de briques rouges, profitant des dernières chaleurs avant l'hiver.

Ces deux-là étaient vraiment géniales. Même si je n'avais rien à redire sur ma famille d'accueil, elle, je les considérais plus proches de moi que ma soeur ou ma mère adoptives. La petite Louise s'était mise à me surnommer le "Lion", en rapport sans doute avec ma tignasse, ou mon prénom, Léo, "Lion" en Latin. Quoique non, à son âge, a moins d'être excessivement précoce, ce qui ne semblait pas être son cas, on ne parlait pas encore de langue morte.

"-Dis-moi, tu vas passer la journée ici?" M’interpella Alice, ma mère adoptive.

"-En effet..."

"-Arrête de me répondre aussi froidement, Léo. Je t'assure, tu devrais bouger un peu. Tu es trop chétif pour ton âge."

"... Entendu, Alice." Répondis-je en insistant bien sur son nom, pour lui faire comprendre que je n'étais pas son fils et qu'elle n'avait pas à exercer son autorité sur moi de cette manière.

Je me levai, gardant en main le roman. Statice ouvrait la marche, suivie de près par Echo. Leur Balls étaient suspendues à ma ceinture, deux LuxeBalls reluisantes. Je m'étais remis à parler tout seul avec une voix inexistante. Une discussion tout ce qu'il y avait de plus normal en dehors du fait qu'elle tenait plus du monologue d'un pauvre fou que d'un dialogue normal.

"-Alors, tu t'es décidé à bouger un peu? Ça change de d'habitude, tu ne trouves pas?"

"-Bah... je suis bien obligé, de toutes façons."

"-De toutes façons, tu en mourrais d'envie."

Je souriai.

"-Ça se voit tant que ça?"

Les rues du coin étaient calmes. Peu de gens se rendaient compte que je parlais dans le vide. Beaucoup se disaient que je lisais mon livre à voix basse.

"-Je peux te poser une question?"

"-Vas-y toujours."

"-Qui es-tu?"

La voix marqua un arrêt. Elle ne devait pas s'attendre à ce que je lui demande ça. On se côtoyait depuis deux ans, elle devait s'être faite à l'idée que... N'importe quoi. Je parlais du fruit de ma folie naissante comme si elle était un être à part entière. J'étais juste incapable de répondre moi-même a la question que je venais de poser à cette pseudo-personne.

Je réfléchissais, sans me rendre compte de gens que je m'apprêtais à heurter. Un groupe de personnes un peu plus âgées que moi. J'étais trop absorbé dans ma lecture pour me rendre compte de leur présence. Je faillis en faire tomber un qui me lança un regard noir. Je ne pus m'empêcher de me tourner vers la "présence" avec laquelle je discutais.

"-Et voilà ce qui arrive, à cause de toi. Tu voudrais bien me lâcher un peu?"

"-Quoi?"

"-Mais quel crétin..."

"-... Pardonnez le dérangement..."

Je courus me réfugier au coin d'une ruelle. Pourquoi fallait-il que ces voix squattent MA conscience? C'en était parfois insupportable... Statice, douée d'une empathie impressionnante, se montrait compatissante. Echo comprenait moins le phénomène mais faisait mine de. La petite me jeta un regard signifiant sans doute "tu comptes faire quoi, maintenant?". Ce que j'allais faire? Je n'avais aucune envie de rentrer. C'est bon. La crise de nerfs était passée. Je rajustai mes lunettes puis souris. Ca allait. Je pourrais rester encore un peu avec mes deux amies sans me soucier de péter un câble. Je m'assis sur le remblais orienté Nord, continuant la discussion que j'avais avec la "voix". celle qui visait à mettre un nom sur cette présence. Un visage, peut-être... Les passants devaient me dévisager, mais aucun n'osait me déranger. Pour le moment.

Pitit(e) nouveau(elle) Messages : 5 Date d'inscription : 20/08/2012 Age : 24

J'étais dans mon lit, mon crayon dans la main, ma feuille devant moi et ma gomme pas très loin aussi. C'était une chaude journée, je m'étais même assoupie sur ma couverture blanche et noire, cela faisait sûrement une heure que je dormais, en rêvant, mais de quoi ? Ca va me revenir, un jour, ou pas. M'enfin bon, maintenant je ne dors plus, les forts rayons du soleil n'ont pas voulu me voir rêver d'avantage, d'un moins, ce que je m'imagine. Je lâchai un petit rire.

Je m'assis sur mon lit pour me sentir confortable et pour pouvoir dessiner, car, je n'avais pas touché à ma feuille depuis que je l'ai prise, ça aurait été du gâchi. Je tournai ma tête, regardant mon petit Jirachi dormir contre mon Démolosse, ils sont adorables. Je posai mon crayon sur ma feuille, et je m'étirai, je repris celui-ci et me mis à dessiner les deux Pokémons. Je me suis suprise à fredonner un air, quel était-ce ? Je ne me souviens plus... Puis le nom me revint, c'était une chanson que j'aimais assez bien, Monster de Meg & Dia, enfin, je crois, mes doutes sont venus avec le nom on dirait.

Je regardai le croquis du dessin, j'y ai pris une vingtaine de minute... Je pris mon feutre noir pour le propre, je comptais bien le passer par la suite à l'Aquarelle. J'espère que j'en ai encore, ça me revient cher l'Aquarelle, mais bon, pourquoi devrais-je me priver des choses que j'aime ? Bien sûr, je pourrais faire autres choses que dessiner, je pourrais lire, écouter de la musique... et d'autres trucs que j'aime assez. Je soupirai, je décide de finalement passer le dessin au crayons aquarellables, comme ça, je devrais pas aller en acheter au cas ou... Et ça m'userai pas les dernières goûtes qui restent dans les pots.

Je posai la feuille avec mon crayon et ma gomme, j'allais cherché mes crayons, malheureusement, je me rappelle plus où je les mis... Je soufflai un petit "Osef". C'est bien dommage, mais je dois remettre ça à plus tard. En espèrant me rappeller où je les ai posé...

Un petit sifflement me fit sortir de mes pensées. Un doux sifflement d'Oiseau... Je regardai par la fenêtre, j'aperçois un groupe de Pijako. Ils chantent sur un arbre de mon jardin, en été, je crois avoir déjà entendu les musiques, mais ils se cachant sans doute dans les branches couvertes de feuilles. Maintenant c'est l'automne, la période d'Halloween... Je souri, je me rappelle quand ma meilleure amie m'avait invité pour chercher des bonbons... Alicia... Je baissai la tête en fermant les yeux... Deux à trois larmes tombèrent sur le sol. Je sentis le museau de mon Démolosse me toucher la main, il était sûrement inquiet pour moi.

« ~ Allons nous promenez. » Dis-je en lui souriant. J'enfilai un blouson noir avec un capuchon et je mis mes chaussures. Je réveillai mon Jirachi qui dormait encore paisiblement. Il cligna deux - trois fois les yeux et s'envola pour se mettre dans mon capuchon. Je fis un petit rire. J'aimerai bien être comme lui, pouvoir dormir sans jamais être déranger - Ou presque... Je viens quand même de le réveiller -, sans jamais devoir de se soucier de quelques choses. Être libre.

J'ouvris la porte, laissant mon Démolosse passer en premier comme d'habitude. Je m'arrêtai une seconde devant la porte, regardant le paysage d'automne, les feuilles mortes qui dansaient encore sur le sol à l'aide du vent. Marchant depuis une dixaine de minutes, j'avais aperçu un fou... M'enfin, il parlait tout seul. Je trouvais ça bien étrange... Puis je sentis mon capuchon s'alléger. Je compris rapidement ce qui se passait.

« Non ! Jirachi revient ! » Criai-je en essayant de pas déranger les gens qui passaient, mais ça ne servait à rien, Jirachi avait repéré quelques choses et il n'allait sûrement pas revenir vers moi sans l'avoir dans les mains... Je courus vers mon Jirachi, celui-ci c'était mis en tête d'embêter le garçon qui parlait tout seul ? C'est bien ce que je pense...

« Désolée du dérangement, c'est mon Jirachi, je sais pas ce qu'il a eu... » Dis-je d'un air génée. J'ai crié dans la rue et mon Jirachi s'est amusé à faire le " fifou "... Ca commence bien cette promenade.

Je marchais sur le trottoir, regardant le sol, les mains dans les poches. Tentent avec force d’oublier la rencontre faite la veille. Alucard. La source de tous mes problèmes. Je n’aurais jamais dut le sauver, jamais ! J’aurais dut laisser la mort le prendre et l’emmener dans les confins des enfers. Mort, un mot qui lui allait si bien, un mot qui s’accordait parfaitement avec les courbes de son visage, le subtil tracé de ses lèvres, le noir de ses cheveux, cascade infinie dans laquelle mon âme se noyais.

Il était plus fort que moi. Oui, bien plus fort…et je savais qu’un jour, son insolence et sa forte tête auront raison de moi.

Qui étais-je donc ?

Je poussai rageusement une cannette de soda vide qui trainait sur le trottoir.

Comment était la vrai Elianah ?

Toutes ses questions qui se bousculaient dans ma tête me donnaient envie de m’assoir et de réfléchir, médité sur moi en attendant que tout cela passe.

Je suis ce que je suis, c’est tout!

En progressant dans l'avenue, je me rendit compte que j'étais seule dans la rue. Un certain malaise s’installa. C'était dans ses moments, qu'une ombre rapide et à peine perceptible se glissait derrière moi, me saisissait par le bras et me murmurai: " Bonjour, Lionne Blanche" .
Je me rassurait en me disant qu'il ne sortait que la nuit. Vraiment, était-il complètement humain? J'en doutait...

Inaperçue de tous, je longeait les murs des immeubles. Immenses murs de béton et d'acier. Pour tourner dans une avenue tout aussi déserte. Je m'y aventura et fut tirée de ma torpeur par le cri d'une jeune fille... Je la vu ensuite sortir de derrière une rue, courant après un....un Jirachi?!

Je fut surprise, trés surprise de trouver se pokèmon en ville...cette petite devait être bien heureuse. Évidement, puise que Jirachi est le pokémon chance...
Je repris ma route, presque envieuse. J'espérait rentrer chez moi le plus vite possible.

Je balaya le paysage des yeux pour m'assurer que personne ne m'avait suivie ou me regardait. Puis, je bondit sur une poubelle avec mon habilité habituelle pour rebondir sur un rebord de fenêtre, puis un balcon, puis un toit. Du quel je pus voir la totalité de la ville de Shi.

Je n'avait pas à l'idée que je me trouvait à proximité de la jeune femme au Jirachi ainsi qu'un jeune homme aux lunettes flamboyantes. Le bruit que j'avais fait en grimpant ne devait pas les avoir interpeler car ils continuaient leur discutions...j'en était rassurée et essaya de ne pas me faire remarquer.

Oooh, Arceus. Ecore un machin tout petit et trop mignon pour venir de taper sur les nerfs. J’allais finir par m’énerver. Le petit avait l’air d’en avoir après quelque chose qui m’appartenait. Lunettes, bouquin, ou peut-être juste l’envie de jouer avec mes cheveux. Aucune idée. Le seul truc qui occupait mon esprit actuellement, c’étais que mon livre, un de mes préférés, à la couverture rouge et au dos doré, était tombé face contre terre, me faisant perdre ma page, et pliant son papier qui avait su rester impeccable des décennies durant.

A ce moment précis, je fut tenté de renvoyer le Jirachi d’où il venait, a savoir l’espace, d’un coup de pied. Mais premier petit problème : On ne frappe pas plus petit que soi. Deuxième petit problème, c’était son dresseur qui était à réprimander, pas lui. Troisième problème : j’étais déjà incapable de lancer un poids a cinq mètres sans y mettre tout mon cœur. Alors pour envoyer un Jirachi dans les cieux, même au figuré… Bonne chance, mon vieux.

La gentille dresseuse, si je puis dire vu la discipline du Jirachi, suivit son étoile sur pattes de près. Je mis trente seconde à répondre à ses excuses, prenant bien le temps de nettoyer le pauvre livre qui n’avais rien demandé.

« Désolée du dérangement, c'est mon Jirachi, je sais pas ce qu'il a eu... »

Baaah oui, et prends-moi pour un idiot en plus.

« -… Moi, je sais très bien ce qu’il a, votre machin légendaire, là. Il a un gros manque de discipline. Je serais vous, je le tiendrais en laisse. Est-ce que mon Absol ou ma Gardevoir vous ont sauté dessus ? En plus de ça, votre Jirachi a abîmé un livre de haute valeur, tant sentimentale que matérielle. Et quelle idée de sortir dans les rues les plus fréquentées suivie d’un Pokémon Légendaire ? »

Au mot « Légendaire », deux ou trois badauds tournèrent la tête et tombèrent en admiration devant le petit machin jaune et gris qui virevoltait. Je profitai pour remarquer quelque chose qui ne m’aurait jamais frappé l’esprit sans l’aide de cette petit « seconde conscience ».

«-Et dis moi… Tu as remarqué que tu est en présence d’un pokémon censé être unique… ? »

« -Bah, evidemment. Tu me connais... »

Lui répondis-je sans me soucier de la réaction de la jeune femme quand à mon monologue. Puis, je marquait cinq secondes, approximativement, d’arrêt.

« Euh… Attends, tu… Vous l’avez trouvé où, ce truc ? »

Lui demandais-je en désignant le Jirachi des yeux, oubliant que personne ne les voyait. Mais elle aurait compris, elle avait beau ne pas savoir éduquer ses Pokémon, elle n’avait pas vraiment l’air stupide. Les apparences ne sont pas si trompeuses qu’on pourrait le croire. Je remontai mes lunettes, attendant une réponse avec, si possible, du sens, quand un bruit attira mon attention. Je n’aimais pas le bruit, déjà, et encore moins que je ne savais pas d’où il provenait.

« C’était quoi, ça ?… »

Je posai ma main droite sur la tête d’Echo.

« -Je compte sur vous pour me parler de ça plus tard, mais vous comprendrez… Oh, et même si vous ne comprenez pas… »

Il venait de près. Une dizaine de mètres au Nord-Est. Quelques étages de hauteur. Quelqu’un nous observait. D’une manière digne d’un pleutre. Ce devait être une jeune femme, même si la carrure aurait pu nous dire le contraire. Je n’avais pas eu à me déplacer pour la distinguer. Mais si j’avais envie de voir son visage de près, je devrais m’en rapprocher. Atteint d’une Monaflemique flemme de bouger, je me contentai de la toiser de loin. Bizarre, je pensais être le seul à faire ça, à regarder les gens passer sans rien dire. Mais celle-ci ne regardait pas LES gens, elle regardait plus précisément une jeune femme accompagnée d’un Jirachi parlant à un hérisson de seize ans. Quoi, encore ? J’avais quelque chose sur le visage, en dehors d’une énorme paire de lunettes en cul-de-bouteille et de cette frange trop longue ?

« -Vous la connaissez ? »

Demandais-je à la fille au Jirachi en pointant l’autre de l’index. Peut-être que cela ferait bouger un peu la jeune femme, qu’elle remarquerait qu’on parle d’elle. Le cas échéant, tant pis, je n’avais pas envie de discuter avec tous les inconnus de Shi non plus.

« - … Moi, je sais très bien ce qu’il a, votre machin légendaire, là. Il a un gros manque de discipline. Je serais vous, je le tiendrais en laisse. Est-ce que mon Absol ou ma Gardevoir vous ont sauté dessus ? En plus de ça, votre Jirachi a abîmé un livre de haute valeur, tant sentimentale que matérielle. Et quelle idée de sortir dans les rues les plus fréquentées suivie d’un Pokémon Légendaire ? »

Ma parole, quel toupet, de parler de mon pokémon sans me connaître, et sans connaître mes pokémons... Je soupirai, j'ai abîmé son livre, enfin, mon Jirachi, cela me mis bien mal à l'aise. Mais sinon, j'ai le droit de me promené avec qui je veux et où je veux, c'est pas un gamin qui me dira ce que je dois faire ou non. Je regardai vite autour de moi, des gens, en entendant le mot "Légendaire", se sont mit en admiration pour mon Pokémon. Je ne veux pas qu'on crit sous tout les toits que je possède un Pokémon Légendaire... Bref.

« ~ Je suis profondément désolée pour votre livre... » Avais-je commencé en essayant de dissimuler ma colère... Puis je soufflai quelques choses en espérant qu'il n'ait rien entendu. « Je fais ce que je veux... »

Je pris mon Jirachi dans les bras en lui soufflant deux trois mots pour le calmer avant de le mettre dans ma capuche. Je sortis un paquet de cigarettes et un briquet, je m'éloignai un peu du gamin au cheveux noirs et aux lunettes étranges avant d'allumer une petite cigarette pour me détendre et relâcher mes nerfs. Je tournai ma tête vers le gamin un instant plus tard.

« - Bah, évidemment. Tu me connais... » De quoi parle-t-il ? Cet enfant est vraiment un cas bizarre... à parler tout seul. Puis il reprit ;
« Euh… Attends, tu… Vous l’avez trouvé où, ce truc ? » Mon Jircha n'est pas un truc, a-t-il du respect envers certains personnes ? Je soupirai avant de me dire que ça aurait pu être pire. Avant de parler, je soufflai un petit nuage de fumer avant de jeter ma cigarette et de l'égraser.

« ~ Lors d'un voyage à Hoenn. Je l'ai trouvé lors d'une fête... » Avais-je dit, je m'en rappelle plus très bien. Mais je me rappelle quand Jirachi s'est réveillé, il était si mignon, il l'est toujours bien sûr.

Le garçon posa encore une question, mais je n'y répondis point, je n'avais rien vue, ni entendu, qu'aurais-je pu dire ? Rien, toujours rien, m'enfin, j'espère qu'il me posera plus d'autres questions sur mon Jirachi, et qu'il se comportera mieux, avec des gens qu'il ne connaît pas. Je sifflai un petit moment, un petit air doux, mon Jirachi fit un petit rire avant de fermer doucement ses yeux. Ce Pokémon me fait toujours penser à un petit enfant. Un enfant qui ne sait que s'amuser, qui ne fait attention à rien, il fait ce qu'il veut, quand il veut...

[color=lightsteelblue]« -Vous la connaissez ? » Demanda le garçon, en interrompant, mon « sifflement ». Je regardai là, ou le garçon pointait son doigt, je ne vis pas très bien, puis je remarquai une fille. Je ne vis que depuis six mois ici, environ, et je ne connais pas beaucoup de gens. Je préfère ne pas voir la foule et les gens, en tout cas, leur parler. Cela, ne m'interresse guère. « ~ Non, Désolée. »