une bière, une bousculade, un grec et de l'art

Le lundi, une journée que je n’aimais pas d’ordinaire…toutefois, aujourd’hui, je devais admettre que je n’avais que très rarement appréciée une journée comme celle-ci : ensoleillé, chaude. Tout pour plaire aux personnes de mon genre.


Ici, rien n’avait changé : les mêmes petites maisons bordaient la rue principale. Les même enfants jouaient dans l’herbe et les mêmes parents les surveillaient…nan, vraiment, rien n’avait changé depuis mon départ. je retrouvais la ville Shi telle que je l’avais laissée. En revanche, moi, j’avais pas mal changée ; mes cheveux avaient poussés, maintenant, ls me tombaient devant les yeux comme des rideaux…je voyais plus rien. Ou presque, en fait, imaginez- vous avoir un rideau de plus blanche devant la tronche. Bref, j’avais l’impression d’avoir vieillie plus vite que cette ville, s’en était presque gênant…


Je revenais tout juste du musé d’art grecque. Oui, je sais, c’est surprenant de la part d’une fille de mon type, moi-même je ne savais pas pourquoi j’avais mis les pieds là-bas. Peut-être le fait que je passais devant à chaque fois que j’allais voir Alucard ? Allez savoir, ou peut-être parce qu’il y faisait frai et que je mourais de chaud ? Bref, j’étais sortie de cet endroit silencieux et rafraîchissant avec une cannette de bière et des photos…de statue s d’hommes nus…Hé bien, je m’améliore…Rien qu’en y pansent, j’avais envie de verser le contenu de ma cannette sur les clichés. M’enfin bon, je me disait que de se temps, mieux valait ne pas gâcher la boisson.

J’empruntais une ruelle sans même me demander pourquoi, même avec ce départ prolongé, je connaissais cette ville sur le bout des doigts. Tant mieux, cela voulait dire que la vieillesse ne m’avait pas encore grignoté le cerveau. Je jetais un coup d’œil au fond de ma cannette afin d’évaluer le niveau de son contenu. Soudain, je sentis l’ouverture de cette dernière buttée dans mon œil, me senti tomber à la renverse…et à cet instant, je maudis l’attraction terrestre : je sentis la bière coulée sur mon visage et rentré dans mon t-shirt.Entre deux grognements, je parvint à garder à peut prés mon sang froid et ne pas insulter l’homme qui m’avait poussée. Enfin, non, je corrige ; EMPLATREE !


- Ha bha bravo ! Grondais-je, évaluant les dégâts du liquide sur mon t-shirt blanc.

"Pardon, monsieur...
Mais, hein, tu pourrais regarder où tu vas, toi aussi... Enfin je dis ça, mais
il vaut mieux que ce soit toi qui me réveille plutôt qu'un semi-remorque."


Je le regardais, stupéfaite. Bon, c’est vrai, je ressemblais pas mal à un homme, surtout depuis la fin de mon voyage ; peau bronzée, bras plutôt musclé mais tout de même…Cela dit, ça ne me gênait pas outre
mesure, en vérité, j’étais même habituée. Je ressemblait à se genre de jeune homme fan de métal ayant tendance à laisser pousser leurs cheveux pour pouvoir les faire tournés à s'en donner envie de vomir durant les concerts...bon, je l'avoue, c'était pour ça!

La seconde chose qui m’interloquait chez cette énergumène était son air flegmatique au bord de l’endormissement. Je ne pouvais m'empêcher de me dire qu'il ressemblait à un zombie...et que son visage sur un album de Cannibal Corpse garantirait le succes du groupe, bon ok, quand même pas, en fait, j'étais surtout énérvée du fait qu'a présent, mon soutien gorge était visible et qu'en plein publique, ce n'est pas garant d'une discrétion totale. La dernière chose qui attira mon attention était le félin qui se prélassait sur ses épaules, me fixant de ses yeux verts...comme les miens.

" Mais! Quoiiii?" Pensais-je.

"Enfin, de mon point de vue..."

" Bon, ça va, ça va, ça ira." Grondais-je. Je ramassait mes clichés, foutus, à présent.

"Paska!" Jurais-je intérieurement. L'homme s'était visiblement intéressés à ces dernier quand un sourire illumina son visage encore à moiter endormi. Je me relevais avec peine, des goutes de bière coulant le long du front.

"Vous aussi, vous appréciez ces statues ?"
Je restait muette quelques secondes, appuyée sur la main, mon regard allant des photos à l'homme qui m'avait bousculée par accidant.

" Euh...oui. Disons qu'elles sont très intéressantes et que je comptait les étudiées."

Et voila que j'avais moi même pris l'initiative de faire une analyse et une déduction de ses foutues statues...en même temps, c'est vrai qu'elles m'intriguaient.

"Huuum, éventuellement, si tu as besoin
d'aide... Puisque j'ai transformé ton tee-shirt en serpillière, je
pourrais m'arranger pour te filer un coup de main... Comme je bosse au
musée... Même si toi aussi, tu pourrais regarder ou tu vas,"
Dit l'homme au chacripan, j'avais presque envie de lui crier dessus mais bon...à quoi beau se fâcher? La bêtise était faite et en y réfléchissant, c'est vrai que de mon côté, j'étais moi aussi en tord.
Bha...de toute manière, j'avais bien mieux à faire que me bousiller les corder vocales. Le temps que je me lève, je reçut d'une main amicale (enfin, c'est ce que je pensais) un paquet de mouchoir propre, même si pour mon t-shirt, déjà imbibé de houblon, c'en était fini.

"Heu, merci." Dis-je, de mon ton d'ours habituel.

Puis, le gars saisit son pokemon entre ses mains et s'approcha de mon visage. étant donné que j’essuyais mes chaussures, le voir à contrejour et juste devant mon visage ne me mettait pas dans l'état d'aise le plus ultime. Et se fut encore pire quand, derrière les oreilles violettes du félin, j'entendis:

"Au fait, Sparta et moi, ou au moins moi, on
se demandait pourquoi tu as des yeux de chats, et pourquoi tu portes des
sous-vêtements de fille. Oh et, tu veux que je te rembourse ta bière ?
Il y a un bar pas très loin où je commence à bien m'entendre avec les
gens..."

Je me demandais si il fallait que je rie aux larmes ou bien restée bouche bée. Mais dans le doute, je réfléchit à une réponde simple et pas trop étrange. Je dut réfléchir assez longtemps parce qu'a peine avoir dé-serrer les lèvres, l'homme repris la parole;

"Donc, tu me suis... ?"

Hé bien, oui, mon bonhomme. De toutes manière, je n'avais rien à y perdre, il allait rembourser ma bière et d'un temps pareil, franchement, c'était vraiment une aubaine. Et puis, peut-être qu'il pourrait m'aider avec ces photos. Je les rammasaient et le suivait jusqu'au bar.

" Ho, au fait, j'm’appelle Hell" Dis-je en essayent de paraitre le plus aimable possible.